mercredi 29 janvier 2014

Les collègues de Dahlia !

  • La Prim'Holstein

La Prim’Holstein est la super-championne mondiale des vaches à lait. Elle est la première « race laitière » française. Sa production atteint 9 100 litres par lactation en moyenne et peut dépasser 11 000 litres.
La Prim’Holstein est une race de grande taille, facilement reconnaissable à la couleur de sa robe pie noire.
C’est une race d’une impressionnante adaptabilité : elle s’acclimate à tous types de milieux, même extrêmes, et à tous types d’alimentation. 

  • La Normande

La vache Normande est apparue au XVIIIème siècle. C'est une vache de taille moyenne, qui a une robe blanche avec plus ou moins de taches brunes ou bringées.
En France, on compte 2 millions de têtes localisé principalement dans son berceau de naissance : la Normandie.
La Normande est particulièrement connue pour sa double-aptitude. Sa production brute moyenne est de 6 546 kg en 322 jours avec une capacité à produire un lait riche en protéines et une viande à un goût remarquable. En effet son lait a une composition élevée en matières grasses et en protéines. De plus la normande fournit des carcasses lourdes avec un bon rendement en viande. Sa viande est très appréciée pour sa saveur et son persillé !

MIL Canin


Dans le cadre du MIL CANIN, nous avons visité un élevage de chien nommé «  Les Utinois » se situant à MARON, en Meurthe et Moselle. On y élève plusieurs races, les plus importantes étant le Bouviers Bernois et le Cavalier King Charles.
 
Les Bouviers Bernois, d'origine suisse, sont des chiens de grande taille mesurant entre 58 et 70 cm selon le sexe et pouvant peser jusque 60 kg. Ils ont une durée de vie de 8 à 10 ans. Seul cette robe tricolore est présente dans la race. De caractère plutôt calme et affectueux, il est fidèle à ses maîtres et n'est pas très sportif.

 
Le Cavalier King Charles quant à lui est un chien de petite taille d'origine anglaise très apprécié de l'aristocratie. Il mesure entre 24 et 34 cm, pèse entre 5 et 8 kg et peut vivre jusqu'à environ 15 ans. On distingue 4 couleurs différentes : Blenheim (roux et blanc),Ruby (robe rousse), Tricolore (noir, blanc & roux) et noir et feu (noir et roux). Il est très actif et n'a peur de rien malgré sa petite taille.
 

Rapport sur la visite du MIL alpaga : GAEC Altiplano

Suite à la visite d’exploitation des alpagas à Courcelles, nous vous présentons un rapport sur les alpagas.
Cette exploitation possède un élevage de 60 à 66 bêtes aujourd’hui composé de 2 mâles reproducteurs et le reste de femelles.

La reproduction: 

La reproduction se réalise avec 2 mâles reproducteurs pour éviter la consanguinité. Ces mâles couvrent à chacun une trentaine de femelles. En une journée un mâle peut saillir 12 femelles dont 10 plaines.
L’accouplement dure entre 45 minutes et une heure.
La période de gestation est de 360 jours. La mise bas s’accomplit le matin entre le levée du soleil et midi. Cependant avec le décalage horaire la mise bas se déroule entre 10h et midi en France.
Après à la mise bas, la femelle est de nouveau remise à la production puisqu’elle ne peut faire que un petit par an. Les jeunes restent 8 mois avec leur mère pour se nourrir puis ils sont retirés de leur génitrice. La jeune femelle est mise à la reproduction à partir de 15 mois.
Celle-ci possède 4 mamelles dont elle fait partie de la famille des mammifères.

L'alimentation

L’alpaga est un étilopode, il se situe entre le ruminant et le rongeur. Leur régime se compose de 60% d’herbe, de 40% d’épine, une poignée de 23 hectares fauchés de blé et triticale, des minéraux, sel et du foin à volonté pendant l’hiver. En été ils sont en pâtures.
Attention : l’alimentation ne doit surtout pas contenir du cuivre et du zinc car ils sont tout les deux mortels.

La vente :

Un alpaga peut être vendu dès 10 mois.  
L’alpaga est tondu tout les deux ans  quand la laine atteigne 15 à 20 cm. Le poil pousse de 10 cm tout les ans et arrête sa croissance au bout de 40 cm.
Cette laine est très recherché car les poils sont creux : elle ne peut pas y avoir d’œuf de mouche et elle n’a pas d’odeur. Cependant elle est très délicate (18 à 28 microns). De plus elle peut avoir jusqu’à 22 nuances.

lundi 6 janvier 2014

Apprentissage : la contention des vaches !



Le mercredi 13 novembre, une formation sur la contention des vaches nous a été proposée. Quelques semaines auparavant nous avions eu un atelier signe de vache organisé par ce même centre et qui consistai à nous apprendre comment jugé l’état physique d’une vache et également son état de fatigue car la vache est un animal qui a besoin d’énormément de repos bien qu’elle ne dorme que 30 minutes par jour.  Lors de l’atelier contention nous avons appris les différents nœuds utilisés pour maintenir une vache avec quelques cordes tout en ayant un maximum de sécurité pour sois tout comme pour l’animal.. Avec nous avons appris à faire des licols et à coucher une vache.

  

Le saviez-vous ?


-      La vache a besoin d’être couchée 16h par jour, pour cela il lui faut une litière confortable.

-      Sa litière préférée est le sable, puis vient la paille et enfin les tapis. Ce sont les 3 litières les plus courantes en atelier bovin.

-      Vu de derrière la vache est dite pomme-poire lorsque son état de santé est bon. Le coté pomme, c’est-à-dire le coté rumen plein signifie que la vache a correctement mangé durant les dernières 24h. Le coté poire, c’est-à-dire le coté intestins plein signifie que la vache a bien mangé durant les 5-6 derniers jours.

-      Lorsqu’elle rumine, la vache mastique 60 coups par bol alimentaire. Si le nombre de coup est plus petit cela peut être le signe d’une pathologie chez l’animal.

-      Lorsqu’elle boit, la vache consomme entre 10 et 15 litres d’eau en 30 secondes sachant que pour 3 litres d’eau la vache produit 1 litre de lait.

-      Une bouse de vache doit faire environ 3 kilos. Si elle fait moins c’est un signe de stress et si elle fait plus c’est que la vache est restée couchée trop longtemps.

-      Les onglons des vaches poussent de 5 à 10 mm par mois et s’usent de 1 à 6 mm .Ils poussent donc plus vites qu’ils ne s’usent.

-      La vache fait entre 10 et 12 repas par jours et ingère à chacun d’entre eux entre 2 et 2,2 kilos de matière sèche (MS)




Un petit tour aux agnelages !

Les élèves de BTS PA se sont relayés durant 2 semaines à la bergerie afin de surveiller le bon déroulement des mises-bas des brebis. Ces deux semaines étaient basées sur le bénévolat, mais toute la classe à jouer le jeu. Au programme : nuits agitées et courses effrénées entre les agneaux à tirer, les fouilles à réaliser, les adoptions à effectuer ainsi que les biberons à faire et à donner. Croyez-nous, pas le temps de s’ennuyer ! Les gardes étaient assurées par des groupes de 2 à 6 étudiants, qui à tour de rôle faisait des rondes pendant que les autres dormaient ou se reposaient dans la paille. Chips, gâteaux, coca et autres denrées étaient de rigueur pour tenir toute la nuit.


 Le record de la nuit la plus mouvementé a été attribué à Axelle, Charlène, Aurore et Romane (moi-même). Ce soir-là, lors de notre arrivée vers 23 h, Bertrand Cailly, le chef d’exploitation était présent et nous expliqua les quelques taches importantes qui nous attendaient lorsque je m’aperçus qu’un agneau était seul dans la grande case réservée aux futures mamans. Notre premier agneau de la soirée venait de voir le jour. Tout de suite mise dans le bain, nous avons sauté dans la case afin de récupérer le petit pour le mettre dans une case individuelle avec sa maman pour qu’ils fassent plus ample connaissance. Une fois mis à l’écart, il faut fouiller la brebis afin de voir si d’autres petits se cachent encore à l’intérieur. Aurore se jeta à l’eau la première, elle enfila un gant spécialement utilisé pour les fouilles, et plongea la main à l’intérieur de la brebis. Elle senti quelque chose mais n’était pas sûre que ce soit un agneau car c’était pour nous toutes une grande première. Axelle décida alors de se lancer et confirma que c’était bien un deuxième petit agneau. Elle le sorti et plongea la tête de celui-ci dans l’eau afin de le faire réagir. Bertrand demanda alors une troisième fouille pour voir si éventuellement un troisième agneau était là bien que cela soit rare. Aurore retenta sa chance et fit naître le troisième agneau de la soirée. Bertrand s’en alla et nous, rassurées, commencions nos rondes dans la bergerie lorsque je vis qu’un quatrième agneau de la même mère pointant le bout de son nez. Je l’ai donc sorti, toute contente d’avoir tiré mon premier agneau. Lorsqu’un agneau naît il faut immédiatement lui retirer avec les doigts les glaires qui obstrues ces voies respiratoires et également le frictionner un peu. Une fois ces premiers gestes effectués sur l’agneau il faut vérifier le bon fonctionnement des trayons de la maman pour s’assurer qu’elle puisse nourrir ces petits correctement. La soirée ne s’arrêta pas là, 3 autres brebis eurent des agneaux ce soir-là. Deux d’entre elles eurent 1 seul petit et la troisième mis au monde des jumeaux.

Une brebis ne dispose que de 2 trayons qui peuvent donc nourrir 2 petits. Lorsque celle-ci mette bas de 3 ou 4 petits il est donc plus dure pour elle de les nourrir correctement, c’est pourquoi nous effectuons des adoptions afin de répartir le nombre de petits par mère pour que ceux-ci puissent être nourris et grandir dans les meilleurs conditions. Nous avons donc effectué deux adoptions. Pour cela nous utilisons le sang de la mise bas avec lequel nous recouvrons le petit à faire adopter afin que celui-ci s’imprègne de l’odeur de sa future maman adoptive. C’est une opération délicate et qui demande de la patience car les brebis peuvent rejeter le petit plusieurs fois avant de l’accepter. Nos deux adoptions furent un succès.

Il y avait également un petit agneau que nous avons surnommé Simon, dont la mère ne se levait pas suite à une blessure à l’une de ses pattes. Il fallait lui donner un biberon toutes les deux heures et pour cela il fallait traire les brebis. Cela ressembla fortement à du rugby car les mamans n’étaient pas disposées à donner leur lait il fallait donc les bloquer contre la barrière pour réussir à atteindre les trayons. Pour cette tache nous étions toutes les quatre mobilisées, nous relayant pour traire et tenir les brebis.

Bien que ces nuits furent épuisantes, elles furent également une expérience magique et très enrichissante pour chacun des élèves ayant participé. Nous tenons également à remercier Bertrand pour nous avoir accordé sa confiance et nous avoir permis de vivre ces merveilleux moments.



Bonne année !!!!

Après un mois d’absence dû à deux semaines de stages suivies de deux semaines de vacances, l'équipe est de nouveau réunie pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2014 !

Au programme :
De nouveaux articles pour vous permettre d'en apprendre encore un peu plus sur notre monde agricole !